Fraîchement diplômés, Ben et Emma s'offrent des vacances en Thaïlande. Ils découvrent Bangkok et sa vie nocturne et rencontrent des routards avec qui ils partent pour Koh Samet. Là, Ben fait la connaissance de Fon, une jeune masseuse dont il s'éprend...

Éditions GOPE, 12.3 x 18.0 cm, 368 pages, ISBN 979-10-91328-14-2, 18 €

vendredi 11 décembre 2015

Extrait du chapitre 6 : l'arrivée à Koh Samet

© Romain Sauze, 2010

6

Le moteur s’anima et le bateau s’éloigna de la jetée, suivi d’un vent de terre chaud qui caressa le visage des passagers. Lorsqu’il vira à bâbord, au niveau du brise-lames, la Thaïlande de rêve des brochures touristiques leur apparut. Glissant sur une mer d’huile, transpercée çà et là de quelques îles lointaines, une brise bienfaisante venue du large les submergea. Leurs frustrations disparurent, la chaleur et les tracas du continent restés à quai ; l’idylle tropicale tant rêvée depuis si longtemps les attendait enfin. Maca et Chuck restaient, eux, impassibles tandis que les deux jeunes Britanniques n’en finissaient pas de s’extasier.

La traversée dura une quarantaine de minutes. On pouvait voir distinctement l’île, sa petite épine dorsale de collines émergeant de la mer. Le village principal était le point le plus proche du port de Ban Phe, mais le bateau ne s’y arrêta pas et continua à longer la côte est. L’embarcation contourna un promontoire et ils découvrirent alors leur toute première plage de sable fin immaculé, une parmi tant d’autres. Longue de plusieurs centaines de mètres, elle était bordée de bungalows en bois et de parasols aux couleurs vives ; un jet-ski, telle une guêpe enragée, tournoyait frénétiquement sur les eaux cristallines.

Ils virent les plages défiler sous leurs yeux, les unes après les autres. Les baies se faisaient plus petites, plus intimes. Ils atteignirent enfin un éperon rocheux et le bateau ralentit avant de s’engager dans une baie profonde, en forme de croissant : Ao Sapporot, leur destination finale.

À suivre…

© Andrew Hicks 2004
© Éditions GOPE, décembre 2015, pour la version française




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire